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Afin de mieux lutter contre les violences policières et promouvoir davantage le respect des Droits de l’Homme, le Collectif des Associations Contre la Torture (CACIT) et l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), organisent du 05 au 06 novembre 2020 à Lomé, une rencontre d’échanges entre société civile et officiers de l’armée togolaise. Objectif, parvenir à mettre en œuvre les recommandations du Comité contre la Torture (CAT), en lien avec les violences policières.
L’OMCT et le CACIT s’engagent contre les violences extra-carcérales en lien avec les recommandations du CAT. Dans le sens, se tient avec l’appui financier de l’Union Européenne (UE), une rencontre entre société civile et officier de l’armée.
Une rencontre de deux (2) jours, actée à l’ouverture entre autres par la présence du Secrétaire général du Ministère des Droits de l’Homme. Ce, en présence de Me Claude Kokou Amégan, Président du CACIT.
Dans les détails, la rencontre devra permettre de débattre de la problématique des violences policières dans le cadre du maintien de l’ordre, de faire le point sur les textes existants et sur la mise en œuvre des recommandations du CAT.
En outre, il sera question de poser les bases de dialogues pour des discussions fluides entre société civile et haut commandement des forces de l’ordre et partager des informations en lien avec les thématiques de violence policière notamment les causes, les contextes et les contingences.
Selon le Représentant de la Cheffe de la Délégation UE, l’initiative vise à faire du Togo, une vitrine pour le respect des Droits de l’homme à travers la mise en œuvre des recommandations du CAT. « A travers les échanges, on entend partager des informations et débattre sur les violences extra carcérales et trouver ensemble des solutions adaptées pour l’amélioration de la situation des Droits de l’Homme en général et la mise en œuvre des recommandations du CAT en particulier ».
Pour Claude Amegan, président du CACIT la rencontre répond à l’engagement du Gouvernement à mettre fin à la torture et les traitements cruels et dégradants au Togo.
« Cet atelier s’inscrit dans la droite ligne de cette initiative du gouvernement. C’est depuis juillet 2019 que le Gouvernement a pris des engagements pour éradiquer la torture et les traitements cruels et dégradants. Il faut nécessairement des mécanismes et des échanges du genre pour que le Gouvernement démontre sa bonne foi vis-à vis des acteurs », a-t-il expliqué.
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