Accueil » Togo: Les OSC élaborent leurs rapports alternatifs de l’EPU

Togo: Les OSC élaborent leurs rapports alternatifs de l’EPU

Rédigé par : Gapola

Le Collectif des Associations Contre l’Impunité et la Torture (CACIT) a ouvert mercredi 28 avril 2021 à Lomé, une consultation nationale des acteurs des Organisations de la société civile (OSC) du Togo en vue de l’élaboration conjointe des rapports alternatifs de l’Examen Périodique Universel (EPU). Il est question de rédiger et soumettre des rapports des OSC sur la situation des droits de l’Homme au Togo à l’EPU.

Bientôt le Togo sera devant les Nations Unies, pour son Examen Périodique Universel (EPU) devant le HCDH. Et déjà, les Organisations de la Société Civile (OSC), s’apprêtent pour la rédaction de leurs rapports dans le cadre de cet Examen.

En effet, du 28 au 30 avril 2021, les OSC togolaises élaborent des rapports alternatifs de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Togo. Organisée par le Collectif des Associations Contre l’Impunité et la Torture (CACIT) avec l’appui d’UPR Info et le CCPR Centre, l’action vise à renforcer la contribution des OSC togolaises au processus de l’EPU.

Qu’est-ce que l’EPU ?

L’EPU est un mécanisme qui permet d’évaluer périodiquement, la performance de chaque Etat membre des Nations Unies en matière des droits humains.

Pour ce faire, les rapports des OSC engagées dans la promotion des droits humains, requièrent une importance capitale pour la réussite de l’Examen.

Dans le cadre du Togo, l’atelier consultatif ouvert mercredi, a pour objectif de renforcer la contribution de la société civile au processus de l’Examen.

Plus spécifiquement, il permettra de fournir des informations détaillées aux participants sur ce qu’est le mécanisme EPU et comment y prendre part.

Aussi, il sera question de doter les participants des compétences et méthodologies nécessaires pour la rédaction et la soumission des rapports EPU et renforcer la collaboration entre les OSC dans le cadre de ce processus.

Pour Me Claude Amégan, Président du CACIT, l’amélioration de la situation des droits de l’Homme à travers le processus de l’EPU n’est pas seulement l’œuvre du Gouvernement.

« Même si celui-ci se trouve être le principal acteur, le processus requiert aux côtés du gouvernement, la participation d’autres acteurs notamment la société civile », a-t-il expliqué.

Et depuis 2011, le CACIT se positionne comme acteur majeur pour coordonner les actions entrant dans le processus de l’EPU. Ceci, par la soumission du rapport alternatif, la participation à la session et le suivi de la mise en œuvre des observations finales.

Droits de l’Homme au Togo

Selon Me Amégan, l’analyse de la situation des droits de l’Homme au Togo, fait ressortir plusieurs avancées.

Au nombre de ces avancées, se trouve l’opérationnalisation du Mécanisme national de prévention contre la torture, le renforcement des capacités des forces de sécurité sur les droits de l’Homme, la création d’un centre d’accès au droit et la justice pour les enfants et plusieurs autres initiatives.

Cependant relève M. Amégan, « il y a lieu de noter aussi que notre pays fait face à un certain recul des droits et liberté publiques fondamentales depuis la crise socio politique d’août 2017 avec plusieurs violations des droits de l’Homme ».

A cela s’ajoute, la restriction de l’espace civique, l’absence de résultat d’enquête faisant perpétuer l’impunité. Et face à ce bilan moins reluisant et dont la liste n’est pas exhaustive, il urge donc de rectifier le tir.

@gapola

Mail : thierryaffanoukoe@gmail.com

Tél : (00228) 92 42 51 78 / 97 85 10 60 : Pour vos reportages, annonces et publicités, contacter le service commercial de votre site Gapola. 

Laissez un commentaire

* En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et le traitement de vos données par ce site Web.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. AcceptER Lire Plus....

Politique de confidentialité et de cookies