Après les femmes des marchés de Lomé, l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) a échangé samedi, à Lomé avec les Comités de Développement de Quartier (CDQ) et Comités Villageois de Développement (CVD) sur la couverture maladie. Une rencontre pour définir le mécanisme et les modalités de prises en charge des communautés à la base.
Placée sous le thème : « Couverture maladie et développement des communautés de base », la rencontre a enregistré la participation d’au moins deux cent (200) représentants des CDQ et CVD de Lomé. Il s’est agi pour les services techniques de l’INAM d’expliquer aux participants le mécanisme de prise en charge.
Selon Dissaliba Winga, chef département affiliation et recouvrement à l’INAM, la démarche de l’institut vise à transmettre les valeurs de l’assurance maladie à la base à travers les CDQ et CVD.
« La construction d’une couverture maladie doit se faire suivant une méthode. Elle doit se faire de façon méthodique en respectant les principes de dialogue social et d’une interaction avec les populations et les potentiels bénéficiaires », a-t-il expliqué.
En attendant de nouvelles rencontres avec ces CDQ et CVD pour peaufiner les modalités et le mécanisme de prise en charge de la communauté à la base, M. Winga estime que la couverture maladie contribue naturellement au développement d’un pays.
Rappelons que cela fait déjà des semaines, que l’INAM dirigé par Myriam Dossou-d’Almeida échange avec les groupes socioprofessionnels en vue d’étendre progressivement la couverture maladie à toute la population à la demande de Faure Gnassingbé, président de la République togolaise.
Edem KOAMI