La médiation togolaise est en marche pour la libération des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali. Jeudi 22 décembre 2022 à Bamako, un mémorandum a été signé entre les autorités des deux pays, en présence du chef de la diplomatie togolaise Prof Robert Dussey.
En effet, la signature est intervenue à la suite du déplacement en terre malienne d’une délégation officielle ivoirienne dépêchée par le président Alassane Ouattara.
Conduite par son frère Téné Birahima Ouattara, ministre d’Etat, ministre de la défense, la délégation s’est donc entretenue avec le président malien Assimi Goïta sur plusieurs sujets touchant les relations entre les deux pays.
Si les discussions se sont appesanties sur l’affaire des 49 militaires, elles ont également permis d’aborder des sujets d’intérêt commun aux deux pays.
Sous la conduite de Prof Robert Dussey, un mémorandum a été signé par les deux parties en vue de la libération des 46 soldats restants.
” Nous privilégions toujours la voie du dialogue. Au nom du président Faure Gnassingbé, nous félicitons le Mali et la Côte d’Ivoire pour les souscrits ” a-t-il indiqué.
L’origine de la crise
Bien avant la signature du mémorandum, les relations entre le Mali et la Côte d’Ivoire n’étaient pas au beau fixe. Et pour cause, 49 militaires ivoiriens ont été interpellés au Mali.
Si les autorités ivoiriennes soutenaient que les militaires étaient là dans le cadre du soutien au contingent de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), les autorités maliennes ne sont pas d’avis et les accusent de tentative de déstabilisation.
Mais grâce à la médiation du Togo, trois (3) femmes des 49 militaires interpellés seront libérées après quelques semaines à titre humanitaire.
Aujourd’hui et avec la signature du mémorandum, les 46 autres soldats vont être probablement libérés grâce à la médiation du Togo.
@gapola