L’une des grandes réformes de ces dernières années, dans le secteur agricole au Togo, est la construction des agropoles. Avec le projet de construction de dix (10) agropoles, le gouvernement compte renforcer la mécanisation du secteur pour accroître la valeur ajoutée et promouvoir l’agro-industrie.
En effet, l’agropole est une zone d’activité agricole et agroindustrielle qui à vocation de réunir plusieurs acteurs de taille et de niveau technique et technologique variable, évoluant sur une ou plusieurs filières agricoles ciblées et axées sur la rentabilité à plusieurs niveaux.
Aujourd’hui, sur les dix (10) agropoles prévus, trois (03) sont en cours de réalisation dont l’agropole pilote de Kara, de l’Oti et du Haut-Mono. Celui de Kara fait partie du vaste Projet de transformation agro-alimentaire (PTA-Togo) et s’intègre dans le Plan stratégique de développement des agropoles 2017-2030.
Financé à 35 milliards de francs CFA, le PTA-Togo, entend favoriser la création de 25 000 emplois agricoles, industriels et de service ; contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et accroitre la part des produits agricoles transformés sur place.
En investissant dans l’agropole, le gouvernement entend donc promouvoir le secteur agricole qui aujourd’hui contribue à 40% du PIB et emploi plus de 60% de la population active.
Aussi entend-il stimuler à travers l’agropole l’essor d’autres activités économiques telles que le commerce, le tourisme, les activités culturelles et sociales.
L’avantage avec le projet agropole est que l’investisseur se trouvant dans la zone de production agricole jouit de la proximité avec les matières premières, bénéficie d’une meilleure accessibilité aux exploitations agricoles, des coûts de transaction et de logistique moindres, bref, un ensemble de condition, qui pourrait le permettre de mieux capitaliser sur ses investissements.
@gapola
