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Sanol Shop: Licenciement abusif, précompte sur salaire et harcèlement sexuel, le quotidien des employées

Rédigé par : Gapola
Sanol Shop
Difficile d’être servante dans les Sanol Shop. Souvent recrutées sans un réel contrat de travail et non déclarées à la caisse, elles sont nombreuses, ces filles à retourner dans la précarité à la suite d’un licenciement abusif, qui pour la plupart des cas, ne part que d’un simple aveu rejeté d’une hiérarchie.

Le silence nourrit le lit des tyrans a-t-on l’habitude de raconter. Et c’est le cas de ces nombreuses filles abusivement exploitées comme servantes dans les Sanol Shop, mais qui n’osent pas porter haut la voix de peur de perdre leurs emplois.

Mais pourtant, nombre d’entre elles finissent toujours par être remerciées du revers de la main. Et ce, après plusieurs mois et années de services sans perspective et de se voir retourner à la case de départ.
Et parmi ces nombreuses filles, une spécialement dont nous décidons de taire le nom, après avoir perdu son emploi suite à un licenciement abusif, à décider de nous livrer sa mésaventure. Elle même devenue toute grabataire, toute illusion perdue et sans le moindre sous pour subvenir à ses besoins, nous fait rentré dans le secret de cette société spécialisée dans le recrutement des filles et leurs placements dans les supers boutiques sans un contrat de travail. Pire, soumet ses employées à des précomptes sur salaire quand celle-ci s’absentent pour motif de santé. Et pour tout couronner, les employées sont purement et simplement licenciées.

« Si vous pensez que c’est une grande société c’est pour cela qu’elle doit forcément respecter le droit de ses employés alors détrompez-vous. D’abord  quand on vous recrute dans les Sanol Shop, vous n’avez jamais un réel contrat pour savoir à quoi vous en tenir et d’ailleurs personne parmi nous les filles qui travaillons n’étions déclarées à la caisse. On osait même pas demander, parce que le faire serait synonyme de perte d’emploi », nous livre une ex-employée de Sanol Shop.

Mais le plus frustrant dans cette histoire, c’est que « notre droit minimum n’est pas du tout respecté. Même  s’il vous arrive de tomber malade et de demander la permission, le nombre de jours est retenu sur votre salaire de fin de mois qui déjà n’est même pas conséquent ».

Harcèlement un problème récurrent

En effet, « pour nous recruter, ils veulent tous coucher avec les filles, du gérant jusqu’aux autres responsables et cela a été particulièrement mon cas. Ils vont même jusqu’à vous exercer de grave pression et la moindre résistance à notre niveau nous soumet directement au licenciement sans dédommagement»Et de répliquer, «moi personnellement j’ai été plusieurs fois victime de cette situation. Mais j’ai été finalement licencié parce que j’ai commencé par tenir tête à mon hiérarchie, qui ne cessait de multiplier des gestes et propos à connotation sexuelle que je ne supportais pas. Souvent nous sommes victimes des chantages sexuels et des messages pornographiques. Ils oublient même que certaines parmi nous, sont des femmes au foyer et des mères qui nécessitent le minimum de respect, c’est vraiment une situation insupportable qu’il faut revoir», a lancé une autre les larmes aux yeux.

Nous reviendrons….

@gapola   

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