En l’absence d’une réelle réglementation du secteur de l’immobilier, les prix des baux locatifs sont fixés selon le bon vouloir du propriétaire. Un laisser-aller qui amène la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT), à demander au gouvernement et députés de recadrer le secteur.
Au Togo les prix des baux locatifs d’habitation domestique sont fixés selon le bon vouloir du propriétaire en l’absence d’une réglementation faisant office de loi.
Ainsi à part une loi devenue vétuste et datant déjà d’une soixantaine d’année, le Togo ne dispose d’aucune réglementation dans le domaine.
Un laisser-aller, qui fait place depuis bientôt deux décennies, aux surenchères sans que les autorités n’interviennent pour une véritable réorganisation.
Une chose qui ne saurait être du goût de la LCT qui note que « cette situation donne lieu à des abus et escroqueries des prétendus agents immobiliers (démarcheurs ambulants). De même, le montant des avances sur loyer reste trop élevé. Il n’existe aucun plafond en la matière au Togo. Ce qui complique davantage la situation des locataires ».
Dans cette logique, la Ligue invite donc le gouvernement et les députés, à prendre leur responsabilité dans le sens, en vue de faciliter les conditions de vie aux populations.
Ainsi note la LCT, « Le gouvernement doit prendre des dispositions pour réglementer le coût du loyer au Togo ». Mieux, elle interpelle les députés qui sont censés alléger les besoins sociaux des Togolais, « à apporter des solutions idoines en termes de législations, et à agir d’urgence pour que le secteur de l’habitation et de la location soit réglementé ».
Caleb AKPONOU