Mieux, la démarche engagée par les députés, vise une collaboration entre le milieu scolaire et les entreprises agricoles.
A terme, elle devra contribuer à un meilleur taux de scolarité des enfants issus des zones défavorisées.
Pour Yawa Djigbodi Tségan, Présidente de l’Assemblée Nationale, « la loi relative à l’alimentation a le mérite de façon spécifique d’améliorer l’apprentissage, car elle met l’accent sur l’hygiène et la sécurité sanitaire, la responsabilité des différents acteurs, le cadre de gestion et de pilotage sans oublier les sanctions en cas de détournement des ressources et des produits destinées au programme ».
Mieux, il s’agit d’un programme en droite ligne avec les objectifs du Plan National de Développement (PND), qui vise la suppression de la pauvreté par l’éradication des inégalités sociales.
Selon Victoire Tomégah Dogbé, Ministre du Développement à la Base, le vote de la loi sur l’alimentation scolaire, est un levier pour atteindre la « faim zéro », un objectif en ligne avec les ODD2 relatif à l’élimination de la faim et à la promotion de l’agriculture.
« Aujourd’hui, ce sont plus 91.000 élèves dans 315 écoles primaires publiques du Togo qui bénéficient des cantines scolaires. En tout plus de 72,3 millions de repas ont été distribués depuis 2008, mais grâce à l’acte que vous venez de poser, nous pouvons porter l’expérience à échelle », devrait noter la Ministre à l’endroit des députés.
Pour elle, la loi votée par les députés permettra au Togo d’optimiser la contribution des différentes parties prenantes en vue d’accroitre la couverture et l’impact de l’alimentation scolaire.
En outre, « elle devra aussi permettre d’accroitre et d’améliorer l’éducation et la santé des enfants, de pérenniser le développement économique local, particulièrement celui des zones les plus vulnérables à travers les approvisionnements en produits locaux de proximité ».