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Préoccupé par la couverture maladie des étudiants du nord Togo, l’Institut national d’assurance maladie (INAM) a tenu samedi à Kara, une Journée de l’assurance maladie des étudiants (JAME) à l’Université de Kara (UK). Il s’agit pour l’institut assurantiel de définir le cadre, pour l’assurance maladie des étudiants de Kara.
Tout comme à l’Université de Lomé, la journée se veut un cadre d’échanges et concertations pour la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universitaire. Placée sous le thème : « Protection sociale, moteur de développement », elle a réuni les responsables de l’INAM dont la directrice générale Myriam Dossou-d’Almeida, les autorités universitaires et les étudiants.
Au cours de la JAME, il a été question d’encourager les travaux de recherche dans le domaine de la protection sociale au sein des universités publiques du Togo. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre de la promotion de la protection sociale initiée par l’INAM en collaboration avec les présidences des universités publiques du Togo.
Selon Mme Dossou-d’Almeida, la protection sociale constitue l’un des éléments essentiels permettant de lutter contre la pauvreté et les diverses formes de vulnérabilités.
« La protection sociale des étudiants est très important parce que c’est un sujet d’intérêt national et de solidarité. Il faudrait qu’avec les systèmes de recherche qu’il y a dans les universités, on puisse en parler », a-t-elle rappelé.
Aussi soutient-elle, la couverture maladie est en lien avec plusieurs outils du développement de l’homme, les droits de l’homme, la croissance économique et le développement durable.
Représentant le président de l’Université de Kara à l’ouverture de la journée, Egbaou Assoti, secrétaire général s’est félicité de l’initiative de l’INAM, qui permettra d’assurer les étudiants.
Notons que la JAME a été marquée par des consultations foraines gratuites en ophtalmologie, des dépistages gratuits de diabète et d’hypertension, des conseils en contraception, la distribution de préservatifs masculin et féminin, de pilules et des tests de dépistage VIH.
Thierry AFFANOUKOE
