L’association Petite Sœur à Sœur (PSAS) ne baisse pas les bras contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) au Togo. Jeudi 25 janvier 2024, elle a organisé à Vogan, un atelier de réflexion pour sensibiliser les autorités administratives et traditionnelles sur les VBG afin de les amener à faire des propositions pour mettre fin au phénomène dans la préfecture de Vo.
A en croire un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une femme sur trois au monde a été violée, battue, forcée à l’acte sexuel ou abusée du moins une fois dans sa vie. Mieux, en 2016, 700 cas de violences ont été recensés par des centres d’écoute d’État et beaucoup de cas non dénoncés existent dans nos sociétés.
Face à cette situation, la PSAS a élaboré le projet : ”Amélioration des conditions de vie et de la santé des filles et des jeunes femmes vulnérables et leurs familles ” pour sensibiliser les populations et mettre fin aux VBG au Togo.
Ainsi, en partenariat avec l’Action Medeor et le BMZ, PSAS a organisé jeudi un atelier de réflexion avec les cadres administratifs et traditionnels de la préfecture de Vo sur les VBG.
Selon Yawo-Atokotsè Ama, directrice exécutive de l’association PSAS, la rencontre vise à sensibiliser les participants sur les VBG.
« A la fin de la journée de réflexion, les participants vont proposer des approches de solutions et actions à mener par les acteurs pour freiner les VBG dans la préfecture de Vo », a-t-elle indique.
En effet, il s’agit de les informer sur les VGB et ses conséquences, de les amener à proposer des actions concrètes qu’ils peuvent entreprendre dans leurs localités respectives pour prévenir contre ces violences et susciter la collaboration entre les différents acteurs pour une meilleure prise en charge des cas des VBG.
Rappelons que l’ouverture de l’atelier a été marquée par des discours de la directrice exécutive de PSAS, du maire de la commune de Vo 1 et du préfet de Vo.
@gapola
(Crédit photo : ATOP)
