252
La crise politique togolaise prend de l’ampleur et oblige les organisations internationales à se prononcer voire prendre position. C’est le cas de l’UA, CEDEAO et UNOWAS qui ont sorti mercredi un communiqué conjoint pour réclamer au gouvernement la date de la tenue du référendum.
Il y a quelques jours, l’ONU par l’intermédiaire de son porte-parole Stéphane Dujarric a appelé les acteurs politiques togolais au dialogue, en vue de trouver un dénouement à la crise qui secoue actuellement le pays.
L’organisation internationale de la francophonie (OIF) plus ou moins dans la logique de dialogue a dans un communiqué annoncé l’envoi d’une mission pour analyser la situation du Togo. Cette mission qui sera conduite par Aïchatou Madaoudou ancienne ministre des affaires étrangères du Niger est mal vue par l’opposition togolaise. Car, à en croire l’opposition, “elle a toujours soutenu le président Faure depuis 2005“.
A ces démarches des deux entités, est venue s’ajouter celle de la CEDEAO, l’UA et UNO WAS qui réclament unanimement la date du référendum. Une prise de position sans doute!
Au clair, ces différentes organisations internationales à qui tient à cœur la question du Togo ne regardent pas dans la même direction. Doit-on comprendre qu’elles sont divisées sur la question togolaise?
Affaires à suivre!
Edem Koami