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Togo : Des perspectives macroéconomiques qui en disent long

Rédigé par : Gapola
Engagé à accroitre sa performance macroéconomique, l’État togolais s’est depuis quelques années positionné dans un processus d’amélioration du climat des affaires,  dans le développement et la valorisation des pôles de croissance, avec à la clef, des investissements dans les infrastructures énergétique et de transport. Un ensemble d’initiative qui a donc permis au pays, de faire passer le taux d’investissement de 12% en 2012 à plus de 26% en 2015 avec un taux de croissance stabilisé à 5% en 2019.
Dans le cadre du programme macroéconomique (2017-2019) visant à baisser le taux d’endettement en deçà de 70% du PIB en 2020, les dépenses en capital de l’Etat ont été réduites de plus de 40%. Malgré cela, la croissance est repartie : 4,9% en 2018 et 5,1% en 2019 grâce aux projets de réformes pour élargir l’espace budgétaire ; améliorer le climat des affaires et soutenir les filières énergétiques, agroindustrielles, logistiques et numériques. La rigueur budgétaire et la baisse des dépenses en capital ont ramené le déficit budgétaire de 8,3% du PIB en 2016 à 2,7% en 2019. Le compte courant s’est amélioré, passant d’un déficit de 9,9% du PIB en 2016 à 3% en 2018 à la suite de la baisse de plus de 20% des importations qui ont marqué la fin des grands travaux d’infrastructures.
Les perspectives économiques sont encourageantes avec une croissance qui devrait atteindre 5,3% en 2020 et 5,5% en 2021, grâce à une gestion monétaire prudente et la bonne tenue de l’agriculture. Le déficit des transactions courantes devrait atteindre 5,2% du PIB en 2020 et 5% en 2021. L’investissement public a contribué à améliorer les infrastructures de base et les dessertes routières et énergétiques. Par ailleurs, les réformes des finances publiques et l’amélioration de l’environnement des affaires ont permis au Togo de gagner plusieurs places dans le rapport « Doing Business » de 2019 et 2020.
Défis
Pour l’heure, les principaux défis concernent l’accroissement de l’espace budgétaire et le financement bancaire des secteurs porteurs de croissance. La pression fiscale qui plafonne à 20% du PIB, doit augmenter pour combler le gap infrastructurel (énergie, transport, télécom), financer les réformes des secteurs à fort potentiels de croissance tels que l’agro-industrie et allouer des ressources plus importantes au renforcement du capital humain.
@gapola

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