Le procès des 31 manifestants arrêtés les 26, 27 et 28 juin 2025, et placés en détention provisoire s’ouvre vendredi 04 juillet au tribunal de grande instance de Lomé. Poursuivis notamment pour des faits de violences, dégradations et troubles à l’ordre public, leur ” comparution immédiate en procédure sommaire ” suscite des inquiétudes.
Au nombre de 49 personnes à être interpellées dans le cadre des manifestations publiques des 26, 27 et 28 juin 2025, à Lomé, les 31 placées en détention provisoire connaîtront vendredi, leur jugement.
Dénonçant la violation des garanties élémentaires d’un procès équitable, Me Darius Kokou Atsoo, membre du Collectif de défense des détenus avec Me Célestin Agbogan et Me Elom Kpade, a appelé cependant à une justice impartiale, respectueuse des droits de l’Homme et de la dignité humaine.
« Ce matin, les 31 compatriotes arrêtés lors des manifestations pacifiques des 26, 27 et 28 juin comparaîtront devant la justice. En ce moment crucial pour notre nation, nous élevons nos voix pour appeler à une justice impartiale, respectueuse des droits de l’homme et de la dignité humaine », a-t-il écrit sur X.
Selon l’avocat et défenseur des droits de l’Homme la vérité doit éclairer chaque décision du tribunal.
« Que la paix, la justice et la liberté guident notre chère patrie. Et que chaque citoyen retrouve espoir dans une justice », a-t-il souhaité.
Pour mémoire, les manifestations des 26, 27 et 28 juin 2025, ont été lancées par certains ticktokeurs contre le président du Conseil Faure Gnassingbé qu’ils ont appelé à quitter le pouvoir.
@Gapola
