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TOGO : ZOOM SUR LE PBVM A AGOME GLOZOU

Rédigé par : Gapola

Afin de réduire entre autres la dépendance du Togo en matière d’importation du riz, le gouvernement avec les financements de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) et de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a initié le Projet d’aménagement hydro agricole de la Basse Vallée du fleuve Mono (PBVM) dans le canton d’Agomé Glozou (Préfecture du Bas-Mono). Un projet qui répond à l’axe 2 du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Démarré en 2006 et financé à hauteur de 14 milliards de Fcfa, le PBVM est constitué de 6 composantes à savoir : les études de faisabilité, les travaux aménagements, les mesures d’accompagnement, les appuis à la commercialisation, le contrôle  et la surveillance des travaux et l’unité de gestion.
Sa mise en œuvre contribuera à la sécurité alimentaire par l’augmentation des productions agricoles à travers la vulgarisation et l’appropriation des techniques modernes des cultures intensives (irrigation, utilisation d’intrants agricoles, mécanisation…) tout en assurant la protection de l’environnement, à la réduction de la dépendance du Togo en matière d’importation du riz, à l’amélioration du niveau de vie  et des revenus des populations bénéficiaires et contribuera à fixer les populations rurales par la création d’emplois.
En effet, grâce au PBVM, le canton d’Agomé Glozou a bénéficié d’une construction de digue de protection contre les inondations dans le milieu, de la construction de 12 latrines communautaire et 75 latrines familiales, de la mise en place d’une mini-adduction d’eau potable pour l’alimentation en eau potable de la population, de l’extension d’une ligne électrique de 9 km, de la construction de pistes de désenclavement de 25 Km. A noter également la construction  de 7 magasins, l’indemnisation des parcelles, la formation sur les techniques agricoles, la gestion de l’eau, pour ne citer que ceux-là.
Le site d’exploitation du projet a 38 coopératives et sur les 70 ha aménagés, exploités et irrigués on a  17 coopératives  avec un rendement de plus de  5t/ ha de riz paddy IR 841. Le projet prévoie atteindre 4000 tonnes par campagne.
Pour atteindre ces objectifs, le projet a organisé les producteurs du milieu. Il a mis en place  l’Union des producteurs de riz et l’Union des producteurs de maïs. Le MIFA (Mécanisme Incitatif de Financement Agricole) accompagne également ces producteurs  et est l’interlocuteur entre eux et l’agrégateur OPHIR MIMOSA (producteur du riz cosamel).
«Ce projet  est un projet d’avenir, nous  travaillons ensemble avec  les producteurs pour une exploitation totale de ce potentiel pour créer plus d’emplois pour les jeunes et les femmes, augmenter leurs revenus et  améliorer leur conditions de vie », a indiqué Baba Kakabou, coordonnateur du projet.
 Il faut souligner que le site dispose  de 4 nouvelles pompes,  chacune avec 367litres/s de débit pour l’irrigation. Une station d’appoint est installée aussi avec 2 pompes de 180 litres/s pour le débit. Des équipements pour augmenter les rendements de riz sur le site.

Avec la cellule de communication du MAPAH

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