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TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIÈRE : LE TOGO ET SES VOISINS PRÔNENT UNE CAMPAGNE APAISÉE

Rédigé par : Gapola

Du 7 au 10 octobre dernier, s’est tenue à Accra au Ghana, la 6ème édition de la concertation de haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée. Cette rencontre a connu la participation de Noël Koutéra Bataka, le ministre togolais de l’agriculture, de la production animale et halieutique.

Co-organisée par le gouvernement ghanéen en partenariat avec la Commission de la CEDEAO et la Banque mondiale,   la rencontre a réuni des acteurs du couloir central comprenant des trois États sahéliens (Burkina Faso, Mali, Niger) et cinq pays côtiers (Bénin, Côte d’Ivoire, Nigeria et Togo). Elle  se situe dans le cadre de l’institutionnalisation de concertations multi acteurs pour une transhumance apaisée, initiée en partenariat avec les organisations socioprofessionnelles agricoles de la sous-région.
Au cours des travaux les participants ont dressé le bilan de la campagne précédente et ont formulé des recommandations pour prévenir les conflits au cours de la campagne à venir.
Ils ont aussi discuté des difficultés que rencontrent les pays à activer les plans de contingence en cas de crise et  d’aborder, si nécessaire, divers autres sujets.
A Accra, le ministre Bataka a eu à discuter du programme sous régional de modernisation des chaînes de valeur sur l’élevage en Afrique de l’Ouest
Pour rappel, en Afrique de l’Ouest et au Sahel, le système d’élevage est caractérisé par des déplacements saisonniers des troupeaux à la recherche de pâturage et d’eau. Parfois, la transhumance transfrontalière qui caractérise ces mouvements est un phénomène encore mal connu dans son ampleur et sa portée économique, sociale et environnementale. Au cours des dernières années, il lui est de plus en plus associé de nombreux conflits, sources de dégâts matériels et de perte de vies humaines. Cette évolution met à mal la coexistence pacifique entre les populations, notamment entre les éleveurs et les agriculteurs et ne permet pas d’exploiter au mieux le potentiel de ce système d’élevage.
Edem KOAMI

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