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| Jean-Pierre Fabre |
L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) tient depuis ce vendredi à Lomé son 2e congrès ordinaire. A l’issue des travaux, le potentiel candidat du parti sera désigné et investi pour le compte de la présidentielle 2020.
A l’ouverture de ce congrès qui a connu la participation de plusieurs partis de l’opposition dont la C14 et le MPDD, Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC, dans son discours, a invité au prime abord, le chef de l’État Faure Gnassingbé à renoncer à briguer une fois encore la magistrature suprême.
Ensuite, le numéro 1 du parti orange a dénoncé des velléités venant de partout pour faire disparaître son parti. Ce qui d’après lui serait manigancé par le pouvoir en place de même que certains partis de l’opposition togolaise.
Abordant la question de la présidentielle de 2020, le président de l’ANC est convaincu de la réalisation de l’alternance au Togo. Pour arriver à cette alternance, d’après Jean-Pierre Fabre, la candidature unique n’est pas une nécessité. Il écarte à cet effet l’idée de la candidature unique de l’opposition pour la présidentielle de 2020.
“Ce qui compte pour l’heure, c’est la lutte pour l’obtention des réformes visant l’amélioration du cadre électoral dans l’unité d’action”, a insisté l’ex chef de file de l’opposition.
Parlant toujours de la tenue de la présidentielle en 2020, Jean-Pierre Fabre juge que Faure Gnassingbé ne devrait plus se présenter.
“Pour des raisons de contexte politique national aussi bien que d’éthique politique, le Chef de l’Etat qui aura accompli en 2020, trois mandats de cinq ans chacun, à la tête de l’Etat togolais, ne peut plus briguer un 4e mandat présidentiel, sans créer un climat de tension sociopolitique et d’insécurité pour les populations”, a-t-il soutenu.
Déjà candidat malheureux aux élections présidentielles de 2010 et de 2015, Jean-Pierre Fabre est en pole position pour être désigné et investi pour défendre les couleurs de l’ANC au prochain scrutin.
Eza Agbévi
