Généralement, une entreprise est définie comme étant une unité économique, juridiquement constituée dont la fonction principale est de produire des biens ou des services qu’elle vend avec bénéfice sur un marché. Sous ce rapport, PROTEO BTP en est une. Mais pas que.
Selon Hassan Dakhlallah, PDG de PORTEO BTP, « l’entreprise doit être un acteur du changement. » Elle doit impacter positivement « la vie des gens », explique l’homme d’affaires qui adopte une stratégie innovante et développe une responsabilité sociale de l’entreprise dynamique. Au-delà du respect de ses engagements sociaux, Hassan Dakhlallah plaide pour un développement durable et une industrialisation accrue du BTP en Afrique.
Avec un marché́ du BTP représentant entre 8 et 10 % du PIB des principales économies d’Afrique de l’Ouest et des investissements annuels en infrastructures estimés à 130 milliards de dollars par la Banque Africaine de Développement (BAD), le rôle des entreprises locales comme PORTEO est essentiel pour garantir une croissance inclusive. En modernisant plus de 500 kilomètres de routes et en intégrant plus de 200 PME locales dans sa chaîne d’approvisionnement, PORTEO démontre comment une approche structurée et innovante peut transformer ces fonds en véritables leviers de développement économique et social durable.
Pour le PDG de PORTEO, « L’Afrique doit cesser d’exporter ses matières premières pour les racheter transformées à des prix exorbitants ». PORTEO investit ainsi dans des unités de production de matériaux de construction pour réduire la dépendance aux importations et améliorer la rentabilité́ des projets. Contrairement à la majorité des entreprises du secteur qui mutualisent leurs ressources, au risque de retarder les livraisons et de compromettre les délais, Hassan Dakhlallah a adopté une approche différente. Il a choisi de réinvestir systématiquement l’ensemble des bénéfices générés et d’avoir recours à des financements conséquents pour construire un groupe autonome et ultra-performant.
Protection de l’environnement …
Alors que d’autres patrons d’entreprises du même secteur hésitent face aux investissements massifs nécessaires à l’acquisition d’engins et d’équipements, PORTEO a fait le choix de l’indépendance, s’assurant ainsi une exécution rapide et sans dépendance externe. Cela permet à PORTEO de respecter des délais, même les plus serrés, et de livrer des infrastructures de haute qualité́ sans compromis.
L’entreprise adopte également des technologies innovantes, comme la digitalisation des chantiers et l’utilisation de matériaux à faible empreinte carbone, afin de répondre aux défis environnementaux. Ce modèle, bien que risqué au départ, s’est révélé être un véritable facteur de différenciation et a contribué à asseoir la réputation de PORTEO comme un leader du secteur des BTP.
Dans le contexte actuel où l’on parle de plus en plus de la nécessaire indépendance économique du continent africain, l’exemple de PORTEO montre qu’il est possible d’allier croissance, impact social et durabilité. Et le PDG de l’entreprise n’est pas loin de cette vision lorsqu’il affirme : « Nous devons construire nos infrastructures avec nos propres ressources et nos propres talents ».