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LES FDR D’APEVON INTERDITES DE PAROLE A SODO DANS L’AMOU

Rédigé par : Gapola

Depuis le 19 août, le pouvoir de Faure Gnassingbé est contesté dans les rues. Et cette contestation gagne presque toutes les villes du pays ce qui inquiète à ne point douter l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir qui fait des pieds et mains pour empêcher la contestation de gagner certaines localités du Togo. Et c’est le cas de Sodo dans la préfecture d’Amou. De peur de voir Me Dodji Apévon, président des Forces Démocratiques pour la République (FDR) abordé la question de la crise sociopolitique qui secoue le pays dans son oraison funèbre au militant FDR,  Kloutsè Daniel Koboè et pour faire plaisir aux cadres Akposso de UNIR, des responsables de l’Eglise presbytérienne ont privé de parole le leader des FDR, et membre des forces démocratiques de rendre un témoignage de la vie de ce responsable du parti au cours de ses cérémonies d’enterrement.
Ce samedi 18 novembre 2017, l’ancien ministre de l’économie et du développement de 2006 à 2007 et président du Conseil des sages du parti politique des FDR,  Kloutsè Daniel Koboè a été inhumé à Sodo, dans son village natal.
A cette occasion une importante délégation des F.D.R, composée d’une trentaine de personnes et conduite par le président national du parti, Me Paul Dodji Apévon s’est rendue à Sodo pour accompagner le militant Kloutsè à sa dernière demeure.  Mais alors qu’il était attendu que Me Apévon livre un témoignage sur la vie de cet homme qui depuis 1990 se bat dans l’opposition, (d’abord dans le CAR et depuis 2016 dans les F.D.R), le modérateur de l’église presbytérienne, qui dirigeait la cérémonie funèbre, et à la surprise générale, refuse de donner la parole au président des FDR.
La raison évoquée, c’est que les principes de l’église presbytérienne, ne lui permettent pas de recevoir les oraisons funèbres des partis politiques.
Une telle raison, de l’avis même de plusieurs fidèles de cette église, est fausse. En réalité, de sources concordantes, c’est pour faire plaisir aux cadres Akposso, membres de Unir, que l’église a pris cette décision d’interdire à Me Apévon de livrer son témoignage, faisant ainsi un blackout total sur la vie politique du militant  Kloutsè.
Une décision qui se justifiait par la présence de l’ancien premier ministre,  Komlan Mally et de plusieurs autres  membres de Unir à la cérémonie d’enterrement de ce militant des FDR.
Indignés de de cette décision de l’église, Me Apévon et sa délégation, de retour du cimetière et après avoir participé à la phase des salutations d’usage, ont directement repris la route de Lomé, sans autre forme de procès.
Alors que le Togo est un pays laïc, et se veut un pays de paix et de tolérance, ces comportements de certains “hommes de Dieu” qui font preuve d’intolérance politique menacent dangereusement la cohésion nationale du pays.
Edem KOAMI

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