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Pour une bonne gouvernance : Séna Alipui propose le transfert de la souveraineté des États à la CEDEAO

Rédigé par : Gapola

Séna Alipui

 

Libéraliste de par ses points de vue sur les questions politique et sociale, Séna Alipui, Acteur politique et de la Société civile, s’est une fois encore consacré à l’analyse de la situation politique qui prévaut en Afrique, après soixante (60) années d’indépendances. Considérant que la bipolarisation de la vie politique, est un des symptômes de la vitalité démocratique des États Africains, et non une fin en soi, Séna Alipui propose pour une bonne gouvernance, que la bonne partie de la souveraineté des États de la sous-région, soit transférée à la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

Analysant la situation politique, qui prévaut dans la sous-région, Séna Alipui constate que la question de l’alternance et des mandats des chefs d’États Africains, présentée comme la cause principale d’une mauvaise gouvernance ne saurait être la solution pour les pays de la CEDEAO.

 

Mais plutôt, le député constate que la bipolarisation (pouvoir et opposition NDR)  de la vie politique soldée par un désir de l’alternance, ne peut être réellement expliquée, comme un symptôme de la vitalité de la démocratie africaine et non une fin en soi.

 

Dans la logique, Séna Alipui propose à ce que le pouvoir de la CEDEAO soit davantage renforcé, afin de transférer une bonne partie de la souveraineté des États de la sous-région à cette institution, qui devra tout coiffer à l’échelle régionale. Puisque selon lui, « à force de s’accrocher bec et ongle à la souveraineté de nos États, cela a fini par fragilisé la CEDEAO ou la souveraineté de la sous-région », au détriment des micros États.

 

Régler le problème de légitimité

 

Pour définitivement régler le problème de légitimité qui s’impose avec acuité aux pays de la sous-région, la solution serait d’après l’Élu du peuple, de réduire la souveraineté des États et de le confier à la CEDEAO.

 

« Si nous devions une fois de plus emprunter un raccourci pour régler nos problèmes de légitimité et de mauvaise gouvernance, l’approche que je propose est de transférer une bonne partie de la souveraineté de nos États à la CEDEAO », propose Séna Alipui.

 

Adopter un principe d’évolution

 

Constatant que l’Afrique a trop perdu de temps dans des approches conflictuelles, Séna Alipui, invite à opter pour un principe d’évolution.

 

«L’Afrique a perdu assez de temps avec une approche conflictuelle, révolutionnaire qui passe par des manifestations de rues, des conflits, de la désinformation organisée, l’invective, la dictature de la pensée unique ». Il s’impose selon le député, « un principe d’évolution dont la première étape est la destruction de l’existant ». Et de poursuivre, « … l’histoire des soixante (60) dernières années, il y a du bon et du moins bon que nous devons assumer sans faux fuyants ».

 

@gapola

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