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CHRISTIAN TRIMOUA “LE DÉPART DE FAURE GNASSINGBE EST IRRECEVABLE ET INDISCUTABLE AU DIALOGUE”

Rédigé par : Gapola

Après plus de deux mois de crise, le parti au pouvoir et l’opposition ont fini par comprendre que le dialogue s’impose pour sortir le Togo de l’impasse et des initiatives en ce sens sont déjà en cours. Mais une fois encore l’ordre du jour du dialogue divise les protagonistes. Reçu sur les plateaux de TV5 Monde, Christian Trimoua (Photo), conseiller du président Faure Gnassingbé, a jugé impossible le débat autour du départ du président de la République.

Le conseiller spécial du président de la République, en charge des relations avec les institutions de la république, Christian Trimoua ne partage pas la décision de l’opposition qui conditionne sa participation au dialogue à une discussion sur le départ “immédiat” de Faure Gnassingbé du pouvoir. Pour lui c’est inadmissible et impossible juridiquement.
Le départ de Faure Gnassingbé est irrecevable et indiscutable au dialogueconteste-t-il.
Faure Gnassingbé a été élu démocratiquement. Donc parler de son départ alors que son mandat est en cours, c’est un coup d’État, dénonce-t-il.
Dès l’annonce de l’ouverture du dialogue par le gouvernement, l’opposition a toute suite posé des préalables. Pour le conseiller du président Faure, c’est incongrue que l’opposition exige les points de discussions.
S’il faut se plier aux exigences de l’opposition pendant le dialogue (…), alors ce n’est plus du dialogue“, avance-t-il.
Bien qu’il s’oppose aux préalables posés par l’opposition, le conseiller du président, juriste de son état, a indiqué que seul le dialogue peut sortir le Togo de l’impasse.
Là où nous en sommes arrivés aujourd’hui, il n’y a que le dialogue qui puisse nous sortir de la crise“, a-t-il annoncé avec conviction.
Rappelons que ça fait bientôt trois mois, les rues de Lomé et des villes de l’intérieur du pays grognent suite à l’appel de 14  partis  de l’opposition pour réclamer le retour à la constitution de 1992, le vote de la diaspora et le départ de Faure Gnassingbé du pouvoir.
Esaïe EDOH

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