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DES PRESSIONS SUR LA COALITION DE L’OPPOSITION POUR QU’ELLE ABANDONNE SES PREALABLES POUR L’OUVERTURE DU DIALOGUE

Rédigé par : Gapola

Le 19 août 2017, sur appel de Tikpi Salifou Atchadam, leader du PNP, des milliers de Togolais étaient dans la rue de Lomé et dans d’autres villes du pays ainsi que dans la diaspora pour réclamer les réformes constitutionnelle et institutionnelle prévues par l’Accord Politique Global (APG), signé en 2006. Ce fut un samedi apocalyptique sur la  Terre de nos aïeux. Et 6 mois après le début de la crise, le Togo peine à s’en sortir. Même les efforts de la CEDEAO pour une sortie de crise par le dialogue sont pour l’instant sans succès. Désigné par ses paires de la sous-région, médiateur dans la crise, le président ghanéen Nana Akufo Addo manœuvre toujours pour mettre d’accord pouvoir-opposition sur la nécessité d’en finir avec cette crise qui paralyse tout dans le pays. Et pour faire avancer les choses, il dépêche une délégation mercredi à Lomé  pour déblayer le terrain en vue du dialogue.

Conduite par Albert Kan-Dapaah, le ministre ghanéen de la sécurité, la délégation rencontre jeudi la coalition des 14 partis de l’opposition pour discuter des modalités du dialogue.
En effet, la coalition conditionne sa participation au dialogue par la satisfaction de ses préalables : la libération de l’ensemble des détenus politiques, la libération des détenus dans l’affaire des incendies des marchés du Togo, la levée des contrôles judiciaires sur tous les acteurs politiques et de la société civile dans l’affaire des incendies, la levée des sièges des villes de Sokodé, Bafilo et Mango….
Mais alors qu’il urge d’aller au dialogue pour éviter l’enlisement de la crise, la médiation ghanéenne attend un geste fort de la coalition pour l’ouverture des discussions entre pouvoir-opposition en vue des réformes. Il s’agirait de l’abandon des préalables.
 Des sources proches de la médiation renseignent que l’émissaire ghanéen demandera à la coalition de taire les préalables pour qu’enfin démarre le dialogue, quitte aux assises de prendre des mesures fortes allant dans le sens d’un apaisement par la libération d’autres détenus.
Cette demande qui sera difficilement acceptable par la coalition rapporte les sources déterminera  la tenue ou non du dialogue. 
En attendant l’ouverture du dialogue, les 14 partis de la coalition maintiennent la pression des rues sur le régime de Faure Gnassingbé. Ils donnent de nouveaux rendez-vous les  31 janvier, 1er et 3 février 2018 aux Togolais dans les rues sur toute l’étendue du territoire national.
Edem KOAMI

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