Assurer la sécurité des citoyens, permettre aux uns et aux autres de vaquer librement à leurs occupations, etc… Telles sont les raisons évoquées par le ministre de la Sécurité, Yark Damehane et son collègue de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi en annonçant mardi à Lomé, l’interdiction par le gouvernement des marches les jours ouvrables.
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Les récentes marches des partis politiques dans les rues de Lomé et de l’intérieur du pays ont occasionné d’énormes pertes économiques pour le pays. Ceux de l’opposition principalement ont engendré des actes inciviques de la part des manifestants. Pire encore les manifestants véreux de l’opposition se sont permis d’empêcher les citoyens d’exercer librement leurs activités.
Face à ces tristes réalités, le gouvernement a décidé d’interdire les marches les jours ouvrables. Et donne l’opportunité aux partis d’organiser que des meetings.
Désormais les marches n’ont lieu que les week-ends (samedi et dimanche).
D’après les deux ministres, “les manifestations publiques ne sont pas interdites. Cette mesure est prise pour assurer la sécurité des citoyens“.
Cette nouvelle disposition est plus ou moins la bienvenue mais est sans doute en violation de la “loi Bodjona” qui régit les manifestations publiques au Togo.
Esaïe EDOH
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