C’est tambour battant que son retour a été jeudi, à Lomé. Mais à l’heure actuelle, l’ex ministre François Boko n’a toujours pas regagné le Togo, son pays natal après 14 années d’exil en France. Le pouvoir de Lomé lui aurait refusé de rentrer. L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), dans un communiqué rendu public, dénonce et déplore ce refus des autorités togolaises.
Dans le communiqué signé par Patrick Lawson (Photo), premier vice-président, le parti orange condamne et déplore ce comportement incompréhensible du pouvoir de Lomé vis-à-vis de ses fils.
“L’ANC dénonce et condamne la volonté du régime RPT/UNIR d’empêcher le retour des Togolais qui ont dû quitter leur pays pour des raisons politiques. De nombreux Togolais sont encore contraints à l’exil ou à la clandestinité malgré la liberté d’aller et venir reconnue à tous“, souligne le communiqué.
Le parti de Jean-Pierre Fabre, au-delà de condamner seulement cette situation, invite le régime en place au respect des textes en vigueur au Togo et applicable à tous les Togolais.
“L’ANC appelle le gouvernement togolais au respect scrupuleux de la Constitution qui dispose en son article 22, alinéa 2 : « Aucun Togolais ne peut être privé du droit d’entrer au Togo ou d’en sortir. »”, lance l’ANC.
Pour rappel, l’ancien ministre de l’intérieur d’Eyadema a été contraint jeudi de renoncer, en tout cas pour un tant soit peu, à son ardent désir de rentrer au pays après 14 ans d’exil. Il avait quitté le Togo en 2005 après avoir dénoncé la préparation d’une mascarade élection présidentielle qui a réellement occasion un bain de sang au Togo.
Esaïe EDOH
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