Les premières élections sénatoriales au Togo, sont fixées au dimanche 2 février 2025, par le gouvernement. Faisant suite aux décrets relatifs aux élections sénatoriales 2025, pris mardi 3 décembre 2024, par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, ces élections visent à mettre en place la seconde chambre du parlement conformément aux exigences de la Constitution de la Vème République.
Le Togo va organiser en 2025, des élections sénatoriales après l’ordonnance portant code électoral et l’ordonnance fixant le nombre de sénateurs, leurs indemnités, les conditions d’éligibilité ou de désignation, le régime des incompatibilités et les conditions dans lesquelles il est pourvu aux sièges vacants ainsi que le statut des anciens sénateurs.
Ainsi, conformément aux exigences de la Constitution de la Vème République et aux articles 79 et 80 de l’ordonnance portant code électoral, le gouvernement, sur proposition de la CENI fixe au dimanche 2 février 2025, les premières élections sénatoriales.
« La date des élections sénatoriales est fixée au dimanche 2 février 2025. Le corps électoral est convoqué, le dimanche 2 février 2025, pour l’élection des sénateurs. Le corps électoral pour les élections sénatoriales se compose de l’ensemble des conseillers régionaux de la circonscription électorale et des conseillers municipaux de toutes les communes de la circonscription électorale. Les bureaux de vote sont ouverts de 07 heures 00 minute à 16 heures 00 minute dans toutes les préfectures sur toute l’étendue du territoire national », a indiqué Christian Trimua, ministre, secrétaire général du gouvernement.
Selon le communiqué du gouvernement, la campagne électorale pour les élections sénatoriales du 2 février 2025 est ouverte le vendredi 17 janvier 2025 à zéro heure.
« Elle prend fin le vendredi 31 janvier 2025 à 23 heures 59 minutes », a précisé le gouvernement.
Pour ces sénatoriales, la caution à verser au trésor public par chaque candidat est fixé à trois cent mille (300.000) francs CFA pour les candidats de sexe masculin et réduit de moitié pour les candidats de sexe féminin conformément à l’article 176 du code électoral.
« Le cautionnement est versé par chaque candidat dans les quarante-huit (48) heures qui suivent la publication de la liste provisoire de candidats », a communiqué le gouvernement.
@Gapola